tag:blogger.com,1999:blog-19012800101492813512024-03-21T21:12:58.480+02:00Tu entres dans la danseBillets à lire en musiqueAnanimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.comBlogger32125tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-28012648268781749102012-06-15T15:37:00.000+03:002012-06-15T15:37:33.556+03:00Je déménage sur Culturotheque.com<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Maintenant, je parle exclusivement de livres, films, musique et séries, je deviens Poppilita, sur <a href="http://www.culturotheque.com/" target="_blank">culturotheque.com</a></div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-78747922806332917632012-03-20T12:20:00.000+02:002012-03-20T12:20:05.526+02:00Le cauchemar de Toulouse<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<a href="http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/03/19/01016-20120319ARTFIG00726-jonathan-mort-aux-cotes-de-ses-fils-de-4-ans-et-5-ans.php">Aujourd'hui, j'ai pas de mots.</a><br />
<br /></div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-75635534742376468792012-02-06T16:51:00.000+02:002012-02-06T16:51:05.548+02:00Un Google a la Truffaut<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp4t_X0IqwXOQea-7Xfg9uGeTcAWQ6xdfKHztZECUpW-g-9KMF4JIm53trFX3yZRRuB4pSBo0e5h1FDG24QWCHwdUn93rNHbX9c0XeMZ0IZetAb9FMro9kMhchEiWFbSziB-j-DZcU7LM/s1600/truffaut.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="115" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp4t_X0IqwXOQea-7Xfg9uGeTcAWQ6xdfKHztZECUpW-g-9KMF4JIm53trFX3yZRRuB4pSBo0e5h1FDG24QWCHwdUn93rNHbX9c0XeMZ0IZetAb9FMro9kMhchEiWFbSziB-j-DZcU7LM/s320/truffaut.jpg" width="320" /></a></div>
J'ai pas vraiment le temps et pour Truffaut, il faut le temps.<br />
Mais je ne pouvais pas rater ca, j'archive entre les pages de ce blog le tres beau Doodle a l'occasion de l'anniversaire de Francois Truffaut qui aurait eu 80 ans.<br />
<a href="http://www.lefigaro.fr/cinema/2012/02/06/03002-20120206ARTFIG00486-truffaut-aurait-eu-80-ans.php">Si vous voulez en savoir plus</a></div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-22454655653045452642012-01-27T16:57:00.003+02:002012-01-27T16:59:20.678+02:00Le ronronnement du métro ou la très belle nouvelle de Louis-Samuel Berger<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
C'est un peu par hasard que je suis tombée sur le site du concours 24 heures d'écriture. Le principe pour les candidats sélectionnés, est d'écrire pendant 24 heures sans s'arrêter. Le concours a eu lieu en 2011 pour la deuxième fois et je trouve l'idée originale.<br />
Bref, <a href="http://www.24heuresdecriture.com/">en vagabondant sur le site</a>, ce n'est pas la nouvelle lauréate qui m'a interpellée - il y en a d'ailleurs deux - non, c'est le traitement pour le moins émouvant fait par Louis-Samuel Berger du trajet de la ligne 1 du métro parisien. Vous pouvez la lire <a href="http://www.24heuresdecriture.com/spip.php?article59">en cliquant ici</a>.<br />
<br />
Vous y découvrirez un traitement original et très émouvant des pensées secrètes des voyageurs qui fourmillent dans le ronron quotidien du métro. Ou comme les pensées des uns rebondissent sur celles des autres sans qu'aucun d'eux ne se parlent pour autant. L'auteur nous offre un regard différent sur ces scènes 100 fois vécues en écho du rythme des ipods. C'est très beau.</div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-21807231723578714752012-01-20T14:14:00.001+02:002012-01-20T14:15:44.871+02:00C’est si bon que tu sois rentré* : Gilad Shalit ouvre son profil Facebook<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 150%;">A la libération
de Gilad Shalit, retenu en otage plus de cinq ans par le Hamas dans un sous-sol de la
bande de Gaza, la presse israélienne a signé un accord en s’engageant à
respecter la vie privée du jeune homme et de sa famille. J’ai le souvenir ému
de ce jour d’octobre ou nous étions scotchés à nos écrans d’ordinateur pour
suivre en direct, la libération de ce jeune homme, devenu un peu moins jeune
avec les années.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 150%;">Cette semaine,
<a href="http://www.haaretz.co.il/captain/net/1.1621592">Gilad a ouvert son profil Facebook</a>. Comme un signe peut-être de retour à la vie
normale. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 150%;">De l’obscurité
infernale, il nous est revenu dans la lumière d’hiver. Dans l’édition du grand
quotidien qui a suivi sa libération, un appel a été lancé à lui écrire des
lettres. Les plus belles ont été ensuite publiées. Et je me souviens bien l’émotion
qui m’a saisie en les lisant, une à une, comme de précieux trésors. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 150%;">Il y avait
dans ces auteurs beaucoup de femmes qui expliquaient la souffrance qu’elles
avaient ressentie en imaginant la détention d’un de leurs fils, qui parlaient
de leurs proches disparus pendant la guerre, qui racontaient les prières sans
cesse renouvelées pour son retour. Une lui proposait aussi de le recevoir pour
un repas de Shabat. J’ai touché du doigt ce sentiment généralement partagé dans
le pays que Gilad était l’un des leurs. Chacun se l’était un peu approprié. Ou plutôt
chacun s’était un peu approprié la peine de ses parents de savoir leur fils
enfermé quelque part si près d’eux sans jamais savoir si l’issue serait la mort
ou la libération.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 150%;"><a href="http://kefisrael.com/2012/01/15/gilad-schalit-est-sur-facebook/">Alors aujourd’hui,Gilad n’est plus une caus</a>e. Il est un Israélien comme les autres. Et tout le
monde s’en réjouit. Moi, ça m’émeut même un peu.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 150%;">*Titre de la
chanson de Arik Einstein "Kama tov shebata", écrite à la nouvelle de sa libération et diffusée
souvent pendant ces quelques jours où le pays était suspendu à l’idée de ce
miracle – et de ses conséquences sur la libération de terroristes.</span><span dir="RTL" lang="HE" style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 150%;"></span></div>
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</div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-42241287373469530712011-12-12T18:30:00.002+02:002011-12-12T18:32:10.294+02:00Entracte publicitaire<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<strong><em>Je valide l’inscription de ce blog au service Paperblog sous le pseudo ananim</em></strong></div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-38106943168291459682011-12-12T12:47:00.001+02:002011-12-12T12:48:09.250+02:00Un Google littéraire : Madame Bovary à la fenêtre<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeD43lACv-uCR20n0juKLhcwnJNLYOFX51sEb_5H145pzNvbbq9IrST3jP3K-c5gE-tkyFN9q2Q0lY4-ttxnBh3_MBx92VYxX20uxfmoXYCM2kgG1-S55M3o3jeaiv1Lg2Mkp1umm6yio/s1600/doodle.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="129" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeD43lACv-uCR20n0juKLhcwnJNLYOFX51sEb_5H145pzNvbbq9IrST3jP3K-c5gE-tkyFN9q2Q0lY4-ttxnBh3_MBx92VYxX20uxfmoXYCM2kgG1-S55M3o3jeaiv1Lg2Mkp1umm6yio/s320/doodle.jpg" width="320" /></a></div>
Pour le 140ème anniversaire de Flaubert; nous avons le droit aujourd'hui à un Doodle littéraire.<br />
Une bonne illustration pour commencer la semaine.<br />
<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Flaubert">Pour en savoir plus...</a></div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-78912420658014492952011-12-08T18:23:00.001+02:002011-12-08T18:39:04.206+02:00La beauté chronometrée* et un Google artistique<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br /></div>
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="225" mozallowfullscreen="" src="http://player.vimeo.com/video/32071937?title=0&byline=0&portrait=0" webkitallowfullscreen="" width="400"></iframe><br />
<a href="http://vimeo.com/32071937">Seconds Of Beauty - 1st round compilation</a> from <a href="http://vimeo.com/user9150018">The Beauty Of A Second</a> on <a href="http://vimeo.com/">Vimeo</a>.<br />
<br />
<br />
<div class="MsoNormal">
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<![endif]--><span lang="FR" style="font-family: "Arial","sans-serif"; mso-ansi-language: FR; mso-ascii-theme-font: minor-bidi; mso-bidi-font-family: Arial; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-hansi-theme-font: minor-bidi;">Ce matin, sur France
24, en mangeant mes céréales au chocolat dans lesquelles j’avais ajouté
quelques bouts de carrés noirs en plus, j’ai vu une formidable vidéo. Pendant
la chronique Web qui passe entre 7h30 et 8h, à un moment par là, mes yeux se
sont écarquillés devant le joli montage « The beauty of a second* ».</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="font-family: "Arial","sans-serif"; mso-ansi-language: FR; mso-ascii-theme-font: minor-bidi; mso-bidi-font-family: Arial; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-hansi-theme-font: minor-bidi;">La marque Mont blanc
a proposé aux internautes de « capturer la beauté en une seconde ». S’en
est suivie cette vidéo, très poétique, qui raconte avec délicatesse, les
nuances de la beauté humaine. C’est un bébé qui sourit, un chat qui ferme son oeil allongé,
une couleur qui choque, des cheveux dans le vent, un enfant qui s’étonne ou
une femme qui tombe amoureuse.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="font-family: "Arial","sans-serif";">Si vous souhaitez participer au troisième round, <a href="http://www.montblanconesecond.com/#/en/">il suffit de vous rendre sur le site de la marque</a>. Vous avez jusqu'au 13/12 mais il ne vous faudra qu'une seconde bien choisie.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="font-family: "Arial","sans-serif";">Après, en arrivant, il y a eu ce joli Google artistique, je me suis dit qu'il mériterait peut-être sa place sur le prochain montage. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaXb1F2TZCosmYtXDqnjJ1gOP__b4na-DPn2QP0-6CchW2F2e-yZBLYS7M3jxkhWbAztiF4Jo4XybABOiXP6GTimEj6i9XsAluKIOh1Uz486waYhzpBJI_Pn-ndThTgunA166tCIMol44/s1600/google_08.12.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="122" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaXb1F2TZCosmYtXDqnjJ1gOP__b4na-DPn2QP0-6CchW2F2e-yZBLYS7M3jxkhWbAztiF4Jo4XybABOiXP6GTimEj6i9XsAluKIOh1Uz486waYhzpBJI_Pn-ndThTgunA166tCIMol44/s320/google_08.12.png" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="font-family: "Arial","sans-serif";"><a href="http://www.lefigaro.fr/culture/2011/12/08/03004-20111208ARTFIG00537-diego-rivera-mis-a-l-honneur.php">A la mémoire de Diego Rivera</a></span></div>
</div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-43697624374126596362011-12-07T17:53:00.001+02:002011-12-07T17:59:15.969+02:00Not going anywhere*: les petits riens qui vous plongent dans la réalité d’avant<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br /></div>
<br />
<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/1504cSBhWG0" width="420"></iframe>
<br />
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="font-family: "Arial","sans-serif";">Ces jours-ci, allez savoir pourquoi, je suis souvent poussée,
par les petits riens qui m’entourent, dans des atmosphères du passé. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="font-family: "Arial","sans-serif";">Il y a eu le générique de « Madame est servie »
il y a deux jours, alors même que je passais d’une chaine à une autre - en appréciant
d’autant plus ce jeu que j’ai passe dix ans sans avoir de tele à la maison. Alors
voila, les premières notes entamées et j’y étais tout à fait, ces soirs où ma
mère, enceinte de mon frère, nous serrait dans ses bras, ma sœur et moi. On
riait toutes les deux aux blagues de Tony à Angela. La musique était vieille,
les épisodes tournés avec une technologie archaïque qui rendait l’image sur ce
grand écran presque anachronique. J’ai eu presque l’impression que je regardais
des archives en noir et blanc. Et pourtant j’y étais complètement, dans cette
famille qui ressemblait à la mienne mais qui n’était pas encore tout à fait la
mienne.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="font-family: "Arial","sans-serif";">Et puis il y a eu cette discussion que j’ai eue avec mon
amie D. hier soir. Je l’attendais dans le froid e<a href="http://www.franceinter.fr/emission-quand-la-musique-donne-10-alain-souchon-vincent-delerm">n écoutant un podcast de Vincent Delerm qui répondait avec de jolies phrases aà un Alain Souchon léger àl’antenne de France Inte</a>r. Quand elle est arrivée avec le nez tout rouge des débuts
de grands froids, je lui ai expliqué que la magie de la technologie me
permettait de trouver les émissions de radio sur itunes en tapant un nom d’artiste.
Et nous nous avons alors parlé, sur le chemin du bus, bras dessus, bras
dessous, des émissions de notre enfance. Max et Jenny. Doc et Difool. Et bien
sûr, le monde de M. Fred qui a embelli mes nuits d’adolescente. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="font-family: "Arial","sans-serif";">J’ai aussi repensé à cette année pendant laquelle j’étais
en stage dans une station de radio et à l’atmosphère feutrée des soirées d’enregistrement
quand les bureaux se sont vidés et que le réalisateur compte les secondes pour
couper les séquences.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="font-family: "Arial","sans-serif";">Mon amie D. et moi sommes enfin arrivées <a href="http://tuentres.blogspot.com/2011/03/101-aboutissement-grace-et-reussite.html">au concert de Keren Ann</a> où nous avons eu la chance de pouvoir nous asseoir tout près de la
scène, à ces rangs où le spectacle vous bouleverse même quand il n’est pas tellement
réussi. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="font-family: "Arial","sans-serif";">Elle est arrivée, avec ses musiciens. e<a href="http://poppiesoctober.blogspot.com/2011/12/les-choses-apres-ka-on-stage.html">n jean et sur de jolies chaussures à talons</a>, avec ses longs cheveux qui lui donnaient un air de jeune
fille, terriblement. Et j’ai repensé a la Keren Ann que j’avais vue en mai, au
Zappa club de Tel Aviv, qui s’emmêlait les pattes dans les fils et les pédales
et qui balbutiait dans un hébreu un peu écorné, accompagnée d’un guitariste
seulement. Elle était déjà très belle. Le spectacle d’hier était très
enthousiasmant mais il était aussi très différent de ce soir de mai ou je m’apprêtais
à me marier civilement. Hier, dans le froid bruxellois, j’étais mariée, j’avais
déménagé, et j’avais une idée toute aussi vague de ce que serait mon avenir qu’en
ce soir de mai.. Simplement ce n’était plus vraiment mon avenir. C’était
maintenant le nôtre.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="font-family: "Arial","sans-serif";">*Délicieuse chanson de la douce Keren Ann.</span></div>
</div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-25008627758241072472011-12-02T12:21:00.001+02:002011-12-02T12:41:28.751+02:00Paris s'éveille* : les formidables résolutions du mois de décembre<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/Bc82AA98CwA" width="560"></iframe><br />
<br />
J'ai abandonné ces derniers mois tous les projets qui touchaient de près ou de loin à l'écriture. J'avais la tête trop occupée, j'allais me marier.<br />
<a href="http://tuentres.blogspot.com/2011/01/epines-la-loi-des-mariages-en-serie.html">Maintenant que je me suis engagée</a>, sous une houppa joliment décorée, à aimer mon G. pour toujours et à créer avec lui un foyer apaisé, je suis un peu changée, mais je ne vagabonde plus sur les blogs de mariage, je ne me refais plus dans la tête le film de ce moment où j'avancerai au bras de mon père, vers un G. ému. Et mine de rien, ca libère du temps..<br />
Alors voilà, je reviens à mon blog, délaissé. Je reviens à mon texte, abandonné. Je reviens dans la danse.<br />
Je compte les jours jusqu'au 15 décembre, où je vais voir<a href="http://www.lefigaro.fr/theatre/2011/11/14/03003-20111114ARTFIG00735--memory-delerm-avec-le-temps.php"> le spectacle de Vincent Delerm, Memory, aux Bouffes du Nord</a>. Le seul souvenir que j'ai de cette salle est celui de ce soir, il y a des années, pendant mon année de Terminale, où j'étais allée voir une version modernisée de Hamlet et où j'essayais de comprendre en quoi, le fait qu'il n'y ait pas de scène surélevée, nous rapprochait fondamentalement de la mise en scène en louchant sur mon voisin de droite, ouvertement homosexuel et qui ne m'aimerait donc jamais, à mon grand désespoir.<br />
Et puis je pousse une à une les cartes que nous écrivons pour remercier nos invités d'être venus célébrer avec nous, en me disant que bientôt; il n'y en aura plus et qu'alors, je n'aurai plus aucune excuse, je devrais retourner à l'écriture de mon texte.<br />
Je feuillète, le soir, dans notre lit, <a href="http://www.seuil.com/livre-9782021056693.htm">le livre de photos de Vincent Delerm, Probablement</a>, en me disant que je n'ai jamais aimé les fêtes foraines et que probablement, je n'en verrai jamais plus que le côté désargenté et un peu bancal. Et je me demande si finalement, il n'a pas été un peu cruel de nous montrer lecôté profondément triste des moments joyeux de l'enfance.<br />
Et puis je pense, un peu perdue, à ce moment où je reposerai le pied en Israël à la fin du mois alors qu'il y aura presque deux mois que j'aurais quitté le pays.<br />
<br />
*Une reprise géniale de la chanson par... vous l'aurez deviné </div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-5424222741026249232011-10-17T16:30:00.001+02:002011-10-17T16:33:15.207+02:00L'impossible dilemme du peuple israélien: le retour doux-amer de Gilad Shalit<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">Il y a quelques jours, en démarrant la voiture, j'apprenais de la voix du présentateur du matin sur Galgalatz l'incroyable nouvelle: Gilad Shalit allait être libéré.<br />
Pendant cinq ans, c'est le coeur serré que j'ai vu se succéder dans ma boîte mail ou sur mon profil Facebook le compte infernal des jours de captivité de Gilad Shalit.<br />
Diaporama de photos de lui enfant, photocopie de sa carte d'identité française, clip de politiques expliquant pourquoi la libération de terroristes contre le retour de Gilad était acceptable, chaises vides aux tables des restaurants, chaises de bars vides dans les soirées alcoolisées. Gilad était parmi nous. Toujours.<br />
Et l'idée de ses parents qui remuaient ciel et terre parce qu'ils savaient que leur fils était vivant quelque part à quelques kilomètres de Tel Aviv torturait les esprits.<br />
C'est donc avec une joie émue que j'ai accueilli la nouvelle, partageant mon enthousiasme avec les rares collègues qui travaillaient par ce matin de veille de fête de Souccot.<br />
<br />
Et puis, aujourd'hui, doux-amer, le prix à payer. La libération de terroristes. L'infâme idée que des gens qui ont pensé des attentats abominables sortent de nos prisons, le coeur léger. La douleur des familles qui ont perdu un enfant ou un parent. La vertige de ceux qui ont perdu une famille.<br />
<br />
Et face à eux, Noam Shalit, vieilli, défendant avec ferveur, sa seule raison de vivre, le retour de son fils.<br />
<br />
Mais quoi alors ?<br />
Où est la paix ?<br />
Où est le soulagement ?<br />
Quel pays peut véritablement envisager de déchirer l'opinion publique de cette manière. A. me l'a bien dit, son copain pense que c'est du grand n'importe quoi. Ni moins Ni plus.<br />
<br />
J'ai le coeur serré.<br />
Et je partage l'espoir doux-amer que Gilad soit demain parmi nous autant que je souffre de l'injustice de savoir ces bourreaux libérés.<br />
<br />
Une question naïve parmi d'autres mais vraiment:<br />
Jusqu'à quand ?</div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-79767273217219286662011-04-17T11:38:00.000+03:002011-04-17T11:38:38.813+03:00Hag Sameach et une recette pas du tout adaptée<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">Je lisais un peu impatiemment les nouvelles sur Internet lorsque je suis tombée sur une recette merveilleuse mais pas du tout d'actualité - pendant Pessach, fête qui commence demain et qui durera une semaine pendant laquelle nous ne mangeons rien de ce qui a levé donc aucun gâteau ou pain.<br />
Mais elle est merveilleuse alors puisqu'aujourd'hui, c'est encore permis, je vous laisse <a href="http://madame.lefigaro.fr/art-de-vivre/vertiges-de-douceur-signes-pierre-herme-170411-149000?page=0">le plaisir de découvrir une recette filmée de Pierre Hérmé, le macaron Ispahan</a><br />
<br />
Et<a href="http://madame.lefigaro.fr/recettes/mythique-macaron-ispahan-110411-148805"> la recette écrite est ici.</a><br />
<br />
Bonne dégustation visuelle.</div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-35092179343215705332011-04-13T13:03:00.001+03:002011-04-13T13:07:35.751+03:00Les sales coups de la vie : le mariage endeuillé.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">Il n'y a pas longtemps, <a href="http://tuentres.blogspot.com/2011/03/sunrise-sunset-ses-vacances-un-peu.html">j'écrivais un billet sur l'émotion que m'avait procuré le fait de voir ma prof de danse prendre des vacances pour se marier</a>. Parce que ça me faisait penser égoïstement que ce serait bientôt mon tour. Mais aussi parce que j'étais très heureuse pour elle. Elle méritait tout le bonheur du monde.<br />
<br />
Hier, je me suis rendue au studio, en espérant vaguement savoir à quelle date elle reviendrait de son long congé. Mais pas de signe apparent de son retour, sur l'écran, en rouge, le nom de son remplaçant.<br />
<br />
Je suis entrée en me traînant dans la salle blanche quand je vis A. qui me faisait signe.<br />
<br />
C'est quoi le nom de famille de N., m'a-t-elle demandé.<br />
<br />
Je ne sais pas trop. Pourquoi ?, lui ai-je répondu.<br />
<br />
Parce qu'il y a une affiche qui di que nous faisons nos condoléances à N. X. pour le décès de sa soeur.<br />
<br />
Je tire A. par le bras, me foutant pas mal que le cours ait commencé. Nous sortons chercher quelqu'un qui pourrait nous renseigner.<br />
<br />
La fille aux longs cheveux châtain de l'entrée nous explique que N. s'est bien mariée la semaine dernière mais que sa soeur est décédée deux jours plus tard.<br />
<br />
A. et moi nous sommes regardées, desespérées. En plus, nous allons toutes les deux nous marier bientôt.<br />
<br />
Elle ajoute que sa soeur était malade depuis longtemps.<br />
<br />
Et alors ?<br />
<br />
La vie peut être incroyablement injuste. Et terrible.</div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-83356467275528700962011-04-03T09:09:00.000+03:002011-04-03T09:09:05.198+03:00Le Google des nuits d'été...<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidVVXGcllH6_yDyCU1zYS2Uy2v2wnd94ZAHJWKSBncTQnrkYuxs36kQf_3025SBaR94GBuXw1pw8AW9dUG7zXKepCqA6WOjw1mxfsnGK67h56Hmfef4BdLuaTG9vhZtgtQWIXZ338f1fY/s1600/ice+ceam.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="126" r6="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidVVXGcllH6_yDyCU1zYS2Uy2v2wnd94ZAHJWKSBncTQnrkYuxs36kQf_3025SBaR94GBuXw1pw8AW9dUG7zXKepCqA6WOjw1mxfsnGK67h56Hmfef4BdLuaTG9vhZtgtQWIXZ338f1fY/s320/ice+ceam.jpg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Quand Google fête les soirées d'été, les souvenirs des dinners dans les films kitchs, les épisodes de Brother and sisters dans lequels on se retrouve devant.... un ice cream sundae. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Grease !</div></div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-15861674605183034452011-03-31T10:29:00.000+02:002011-03-31T10:29:23.878+02:00La chimie de Google<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9C7px53JGhlWqgHljUZMJcVbmhDN2N0NLyZq5J9lnfuzCbvlcJvUnc6oNwMxQJXmhjyUC5UCXf4XMXk7if6N7YBZB5u0Jneife5tRdXrE0hBb8VqFxbisOsQWe8bD85lXBi5F1qHC1Ds/s1600/google.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="121" r6="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9C7px53JGhlWqgHljUZMJcVbmhDN2N0NLyZq5J9lnfuzCbvlcJvUnc6oNwMxQJXmhjyUC5UCXf4XMXk7if6N7YBZB5u0Jneife5tRdXrE0hBb8VqFxbisOsQWe8bD85lXBi5F1qHC1Ds/s320/google.png" width="320" /></a></div>Alors ça, un Google qui réveillent les souvenirs des TP de physique-chimie, en blouse blanche, dans la salle du fond. Quand on jouait à se faire sortir du cours l'un l'autre et que l'on déclarait le dernier resté gagnant.<br />
Quand on s'aspergeait avec des pipettes à eau. <br />
<br />
Un Google à la mémoire de Robert Wilhel Bunsen et à son bec Bunsen :)</div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-39808204052239712202011-03-30T18:13:00.001+02:002011-03-30T18:15:32.400+02:00Sunrise, Sunset* : ses vacances un peu particulières<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="390" src="http://www.youtube.com/embed/nLLEBAQLZ3Q" title="YouTube video player" width="480"></iframe><br />
<br />
<span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR;">« Nous aussi d’ailleurs on se sépare pour deux semaines. » On s’est toutes regardées. Et puis un murmure a </span><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-ansi-language: FR;"></span><br />
<span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR;">couru dans la salle d’une bouche à l’autre. Entre étonnement et joie, contrariété et surprise. Et les mots ont couru jusqu'à moi.</span><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-ansi-language: FR;"></span><br />
<span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR;">« Elle se marie. »</span><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-ansi-language: FR;"></span><br />
<span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR;">Alors voila, N. nous a regardées avec ses grands yeux et elle a dit « merci, merci » aux « Mazal tov » qui résonnaient dans la salle. </span><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-ansi-language: FR;"></span><br />
<span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR;">Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire. En fait, je n’ai pas pu m’empêcher d’être heureuse. Pour elle. Pour moi. </span><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-ansi-language: FR;"></span><br />
<span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR;">Pour nous toutes. </span><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-ansi-language: FR;"></span><br />
<span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR;">Ensuite je l’ai regardée longtemps en me demandant ce qu’elle pensait et puis aussi ce qu’elle ressentait a la veille de son mariage. Et j’ai eu l’impression que moi, je serai plus nerveuse, moins sereine.</span><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-ansi-language: FR;"></span><br />
<span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR;">Mais N. est comme ca, elle a toujours l’air apaisé.</span><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-ansi-language: FR;"></span><br />
<span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR;">Quand le cours s’est terminé, je suis allée la féliciter et quand elle m’a remerciée, j’ai senti que son sourire était sincère. Parce qu’elle savait que moi aussi. Bientôt. Et j’ai repensé au jour où nous avons comparé la taille de nos bagues. Comme des gamines.</span><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-ansi-language: FR;"></span><br />
<span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR;">J’ai poussé la porte en verre en souriant.</span><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-ansi-language: FR;"></span><br />
<span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR;">Et je me suis demandé comment je pouvais être heureuse pour une fille qui n’est même pas une amie.</span><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-ansi-language: FR;"></span><br />
<span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR;">Quelques pas plus tard, j’ai eu trouvé la réponse.</span><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-ansi-language: FR;"></span><br />
<span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR;">En allumant son iPod, A. m’a demandé comment nous allions faire pendant deux semaines sans elle. Elle avait </span><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-ansi-language: FR;"></span><br />
<span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR;">l’air aussi contrariée que moi. Et on a rigolé en se demandant comment on ferait quand elle tomberait enceinte. </span><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-ansi-language: FR;"></span><br />
<span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR;">J’ai avancé.</span><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-ansi-language: FR;"></span><br />
<span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR;">Et derrière moi, j’ai entendu une voix avec un accent américain très prononcé expliquer « non mais c’est vrai ; je l’adore. En fait, rien que la regarder, c’est un plaisir. Elle est tellement gracieuse. »</span><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-ansi-language: FR;"></span><br />
<span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR;">J’ai souri. </span><br />
<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 150%; mso-ansi-language: FR;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0in -16.55pt 0pt 0in;"><i><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 150%; mso-ansi-language: FR;"><span style="background-color: white;"><span style="color: #0b5394;">*Titre magique de la chanson du mariage de la première fille dans la comédie musicale « Un violon sur le toit »</span></span></span></i></div></div></div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-73267904859219639382011-03-28T15:56:00.000+02:002011-03-28T15:56:44.639+02:00Avec le temps* : Partir, revenir<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="390" src="http://www.youtube.com/embed/JLAyh3hdqIQ" title="YouTube video player" width="480"></iframe><br />
<br />
<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">Prendre notre rencontre comme une chance.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">Te regarder différemment.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">Te regarder en me demandant.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">Chercher dans tes gestes la maturité.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">Chercher dans tes paroles les valeurs qui dictent tes décisions.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">Penser que peut-être et en fait non.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">Penser que certainement pas et en fait si.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">Observer ton sourire quand tu caresses mon ventre.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">Et toujours me demander si as deviné.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">Oublier que l’on ne se connait pas vraiment.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">M’accrocher à tes yeux rieurs.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">Espérer que tu seras peut-être prêt.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">Formuler à l’infini le secret qui se cache en moi.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">Le dire a haute voix le matin face à mes yeux cernés.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">T’attendre le soir jusqu’à sentir que le jour est arrivé.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">M’approcher de ton oreille pour enfin te dire.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">Retenir ma respiration.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">M’endormir.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">Me réveiller dans une maison vide.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">Réaliser que tu n’es plus la.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">Penser que tu reviendras.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">Recevoir ta lettre.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR;">Comprendre que finalement pas.</span><br />
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<span style="font-family: Arial;">(Variation sur <a href="http://wincklersblog.blogspot.com/2010/03/partir-revenir-exercice-n12.html">l'exercice " Partir, revenir"</a> proposé sur le blog <a href="http://wincklersblog.blogspot.com/">Chevalier des touches animé par l'écrivain Martin Winckler</a>)</span><br />
<span style="font-family: Arial;">*Reprise par Aviv Geffen de la chanson "Avec le temps" de Leo Ferré</span></div></div></div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-28054602165168405982011-03-27T15:23:00.002+02:002011-03-28T12:11:46.496+02:00Ce n'est pas une chanson d'amour* : premier jour de printemps<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="390" src="http://www.youtube.com/embed/W_Tvg2sbAN8" title="YouTube video player" width="480"></iframe><br />
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<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 150%; mso-ansi-language: FR;">Vendredi après-midi, dans la grisaille pesante, nous avons presque ri au nez de celle qui nous promettait que ma sœur avait choisi le bon week-end pour venir me rendre visite parce que c’était juste le début du printemps. Pourtant, elle avait raison, le samedi fut merveilleux.</span> <br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0in -16.55pt 0pt 0in;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 150%; mso-ansi-language: FR;">Epuisée par les exercices de la veille, S. et moi avons pris, comme de grandes enfants, les mains maternelles pour nous diriger, dans la rue Sheinkin ensoleillée vers le restaurant <a href="http://telavivguide.net/Restaurants/Reasonable_Restaurants/Orna_and_Ella_20051123207/">Orna and Ella</a>**.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in -16.55pt 0pt 0in;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 150%; mso-ansi-language: FR;">La, sur la terrasse ombragée, nous avons tiré un peu la table pour qu’elles profitent au mieux du soleil pendant qu’une famille partageait à la table voisine shakshuka et viennoiseries en nourrissant les bébés de beignets de patates douces <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>écrasés dans une sauce a la crème et a l’aneth. Sur la table où se reflétaient les ombres dansantes des feuilles de l’arbre qui surplombait le jardin, nous avons grignoté des olives aux teintes variées en attendant pain perdu, croissant à la feta et toast pimenté. </span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in -16.55pt 0pt 0in;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 150%; mso-ansi-language: FR;">Ensuite, nous avons mangé en riant des mystères de la génétique et nous avons été un peu tristes en pensant que le soir même, elles seraient dans l’avion et que les serveurs de cet endroit, incroyablement séduisants étaient vraisemblablement tous gays.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in -16.55pt 0pt 0in;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 150%; mso-ansi-language: FR;">En descendant les petites marches de la salle blanche pour rejoindre la rue, nous avons conclu que la décoration minimaliste – ampoules quasi-dénudées aux murs – ne gâtaient pas la magie de l’endroit et y participaient meme peut-être.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in -16.55pt 0pt 0in;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 150%; mso-ansi-language: FR;">Nous avons marché dans les rues désertées du marché qui nous ont menées a la plage où le vent flirtait délicieusement avec le soleil. Nous n’étions pas les seules a avoir eu l’idée de profiter de cette première journée de printemps pour nous réchauffer de l’hiver sec trop vite passé. </span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in -16.55pt 0pt 0in;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 150%; mso-ansi-language: FR;">En sirotant des boissons sucrées, nous avons parle de dérives de Facebook, des réussites Internet. De l’avenir devant nous.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in -16.55pt 0pt 0in;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 150%; mso-ansi-language: FR;">Nous avons fini la journée en marchant vers Yaffo où nous avons encore admiré l’extérieur de l’endroit où nous allons nous marier G. et moi. A la fin de l’été.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0in -16.55pt 0pt 0in;"><br />
</div><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 150%; mso-ansi-language: FR;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0in -16.55pt 0pt 0in;"><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 10pt; line-height: 150%; mso-ansi-language: FR;"><span style="color: #0b5394;">*<em>This is not a love song</em>, chanson sensuelle de Nouvelle vague</span></span><br />
<span style="color: #0b5394;">** Le film "Bubble" avait ce café pour décor</span></div></div></div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-36786170238710817942011-03-24T11:46:00.001+02:002011-03-28T11:58:53.470+02:00Google vintage : célébrer la magie<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMUyjZV3pOPzakcKIZY3tKaSL48QgwPPfp7bMEJEFI4PNnxw51oO06byYh2QcuyWqsETY_UKQG1voGcUYbuabI0SpSFwNlxEl7oXLnt9nLzda4GeK5nbGKJIR1tY-7zYJb5At0L0h_XQo/s1600/google.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="130" r6="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMUyjZV3pOPzakcKIZY3tKaSL48QgwPPfp7bMEJEFI4PNnxw51oO06byYh2QcuyWqsETY_UKQG1voGcUYbuabI0SpSFwNlxEl7oXLnt9nLzda4GeK5nbGKJIR1tY-7zYJb5At0L0h_XQo/s320/google.png" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div align="left">C'est un joli costume que porte Google aujourd'hui en l'honneur de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Harry_Houdini">Harry Houdini, célèbre prestidigitateur</a>.</div><div align="left">Réminiscence des ambiances colorées et deguisées qui ont envahi <a href="http://kefisrael.com/2011/03/18/pourim-en-musique/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+Kefisrael+%28Kef+Israel%29">les rues d'Israël la semaine dernière pour Purim...</a></div></div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-81643987625713959712011-03-23T16:19:00.002+02:002011-03-30T13:35:51.312+02:00Sale journée à Jérusalem<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">Pensée pour ces Israéliens arrachés aujourd'hui à leur quotidien <a href="http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/25-hurt-in-jerusalem-bomb-attack-1.351377">par l'explosion d'un colis piégé au coeur de Jérusalem.</a><br />
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Tristesse immense.<br />
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30/03/11 : J'ajoute <a href="http://perleinisrael.blogspot.com/2011/03/un-attentat.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+perleinisrael+%28Carnets+d%27Aliyah%29">ici le lien vers un témoignage bouleversant de cette journée</a>.<br />
</div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-22272055104009683182011-01-28T20:04:00.002+02:002011-03-28T11:57:22.117+02:00Epines* : la loi des mariages en série<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="390" src="http://www.youtube.com/embed/FLRCOxc0DHM" title="YouTube video player" width="480"></iframe><br />
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<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">Hier, nous avons roulé près d’une heure pour arriver à l’endroit où I. allait se marier. Dans la voiture, Y., entre deux regards hagards sur le GPS, m’a raconté son voyage de noces à Barcelone. Et le final, qui me fit beaucoup rire, de ses insultes en hébreu à l’agent de sécurité espagnol qui lui avait entièrement vidé sa valise parce qu’elle avait l’air suspecte.<br />
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Ces derniers mois, quatre collègues ont annoncé qu’ils se mariaient. Et puis, le 28 décembre, après un voyage plus que tumultueux et de nombreuses heures d’avion, G. m’a demandé en mariage. On n’en avait beaucoup parlé et j’étais convaincue depuis le premier jour que nous étions ensemble pour toujours mais ce jour-là, il m’a tendu une bague très brillante qu’il avait acheté sur Broadway pour quelques dollars, il m’a demandé de devenir Mme S. Evidemment, même terrassée par la fatigue, j’ai souri et j’ai mis fièrement à mon doigt, la bague qui brillait un peu trop. J’étais la cinquième. Et, à mon retour, les collègues ont ri. Ils ont parlé de contagion.<br />
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Hier, au mariage de I., on était au moins une vingtaine du bureau. Parce qu’en Israël, si les relations sont plus dures, elles sont aussi beaucoup plus sincères. Et la valeur érigée en principe est d’être là pour soutenir les autres. Peu importe le niveau de proximité. On se rend au mariage de ses collègues et on célèbre, au même titre que la famille proche, l’union de ceux que l’on côtoie tous les jours. Et dans les coups durs, on est là aussi.<br />
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Cependant, en recevant l’invitation pour le mariage d’I., une curieuse appréhension m’a saisie. Plus tard, je me suis dit que c’était le premier mariage auquel j’allais assister en sachant que le mien était fixé. Pourtant, devant la houppa, coincée entre E., R.et M. qui étaient exactement dans la même situation que moi, je n’ai rien ressenti. J’ai regardé ma jolie bague – la vraie – et j’ai baillé. J’étais ailleurs.<br />
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Parfois je trouve que je suis une fille bizarre.<br />
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<i style="color: #0b5394;">*Epines (Kotsim) : somptueuse chanson écrite par Idan Raichel et interprétée par Aviv Geffen</i></div><div></div></div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-76666513618657714202011-01-26T21:55:00.002+02:002011-03-28T12:05:02.082+02:00Forever Young : le choix de N.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><iframe allowfullscreen="" class="youtube-player" frameborder="0" height="390" src="http://www.youtube.com/embed/RHIIATt0BaM" title="YouTube video player" type="text/html" width="480"></iframe><br />
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« Les bonnes choses arrivent par hasard. », m’explique N. quand je lui demande à quel moment elle a décidé qu’elle ferait de la danse sa profession. Et je me dis que c’est amusant qu’elle formule à un tout autre sujet, précisément ce que je pense de son cours. Parce qu’il y a deux ans, c’est tout à fait par hasard que j’ai poussé la porte du studio où elle enseignait. Les filles étaient les unes sur les autres et c’est justement ce qui m’a intriguée. Qu’est-ce qui les poussait à se précipiter dans un cours d’étirements – discipline qui a priori ne déplacerait pas des foules ?<br />
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Et puis N. est entrée. Elle a souri, posé de côté son gros sac avant de venir serrer dans ses bras une femme devant moi. Et, de son allure aérienne, elle s’est dirigée vers le centre de la salle. Les yeux des filles étaient braqués sur elle. Alors j’ai compris. Loin des cris du quotidien israélien, loin des tensions et de la nervosité du monde du travail, les exercices de N. ouvrent la voie de la sérénité. Et un peu comme pour remercier leur chance d’avoir découvert ce secret, ses élèves sont fidèles et assidus. <br />
N. est une Israélienne comme les autres mais il semble qu’elle évolue dans une bulle de tranquillité. Dans un pays où les femmes ont plutôt tendance à crier pour se faire entendre, son calme a quelque chose d’irrationnel. « Ca te dit un sandwich ? », me demande-t-elle en quittant son ordinateur. Quand elle se lève, je réalise qu’elle est plus petite que moi alors même que de loin, sa tenue impeccable lui donne l’air immense.<br />
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Nous quittons les studios où elle enseigne dans une petite rue du centre de Tel Aviv. Elle croise l’une de ses élèves et lui souhaite un joyeux anniversaire. Elle me demande si je la connais. « Liat était mon élève quand je travaillais à Hertzilia. J’enseignais la danse classique. Quand l’endroit a fermé et que je suis venue enseigner à Tel Aviv, il y a douze élèves qui m’ont suivie. Elles sont mignonnes. » Sachant qu’Herzilia est a une bonne demi-heure de voiture de l’endroit où nous nous trouvons, il faut y voir une véritable preuve de l’attachement qu’elles portent à son cours. Mais N. ne s’en vante pas, elle salue plutôt leur force de caractère et s’incline devant leur investissement.<br />
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Si j’ai décidé de partir à la rencontre de N., c’est parce qu’au-delà de son histoire, je savais qu’elle pourrait dévoiler un peu de ses compatriotes aussi. L’enthousiasme pour son cours de streching en dit long sur ce que ce à quoi ces dernières aspirent. Alors, comment explique-t-elle que la discipline, a priori pas très sexy, remporte un tel succès ?<br />
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« La souplesse permet de gagner de l’amplitude dans ses mouvements. C’est en s’étirant que l’on prévient les blessures. Si les footballeurs se blessent si souvent et si gravement, c’est justement parce qu’ils ne sont pas assez souples. » D’accord, mais ça reste un peu rébarbatif, non ? « On a l’image de la fille qui lève sa jambe en respirant doucement, ça peut sembler facile. Mais il suffit d’un cours pour réaliser que le défi est grand et que la discipline n’est ni monotone, ni ennuyeuse. Et puis c’est un cours où personne ne vous juge parce que chacun part d’une base différente, son corps. J’aime penser que dans mes cours, le groupe est un soutien. ». Elle regarde autour d’elle et j’insiste. Je lui demande si elle ne voit pas d’autre explication. « Les femmes aiment cette discipline parce qu’elle leur permet de changer leur rapport au monde. Elles changent d’allure, elles gagnent en confiance et le regard du monde sur elles change à son tour. » Sur le canapé avachi de l’entrée du studio, N. se tient très droite et il semble que ça ne lui demande aucun effort. Des gens se sont assis près de nous et l’écoutent parler mais elle reste concentrée. « Et puis la musique est essentielle. J’y apporte un soin particulier. Elle donne la ligne de conduite du cours. Elle a un impact réel sur l’humeur et le bien-être ».<br />
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N. est également professeure de danse. Aujourd’hui, elle enseigne le jazz qui selon elle « offre une liberté que la danse classique ne donne pas. » Mais c’est évidemment par la danse classique qu’elle a débuté à l’âge de quatre ans. Rapidement, elle s’enthousiasme pour la discipline et enchaîne les cours. L’école de danse devient sa « deuxième maison ». « Je savais que j’étais à ma place. » et la passion transparaît dans ses mots. Huit années passent au bout desquelles sa professeure lui explique qu’elle n’a plus rien à lui apporter. N. salue encore aujourd’hui cette honnêteté qui lui a permis de se diriger vers une école professionnelle. A douze ans, elle entre à l’école Bat Dor – qui a fermé en 2006 – et elle y combine les disciplines : classique, jazz, composition. Dans le même bâtiment, la troupe professionnelle de l’institution répète. « Ils nous impressionnaient tant, on les admirait derrière les vitres du studio. ». De ses enseignants, elle retient « la vision de la créativité dans leurs yeux brillants, cette impression qu’ils savaient exactement où ils voulaient arriver. » Et un jour, elle veut que les gens voient dans ses yeux à elle la même passion et la même rigueur.<br />
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Elle a dix-huit ans quand Barak Marshall, l’un des grands chorégraphes israéliens contemporains, lui propose d’intégrer sa troupe. Mais même si la danse est sa passion, N. refuse. Comme ses compatriotes, elle servira dans l’armée. A un poste que peu se voient offrir. Elle deviendra officier et pendant trois ans, elle ne dansera pas. Les huit premiers mois de son service, elle enseigne le krav maga à des élèves de première et de terminale. Ensuite, elle suit le cours d’officier et devient « officier de krav maga et de gadna pour l’entraînement combattant ». Elle gère le placement des soldates qui enseignent la discipline dans le sud du pays et à Jérusalem. « En parallèle, je travaillais avec des réservistes dont le rôle était de préparer les futurs soldats à un service combattant. » Dans ce cadre-là, elle organise des évènements sportifs comme une course à Jérusalem en partenariat avec la mairie. Mais l’enseignement lui manque et elle décide de changer de voie. Elle formera les futures officiers. « Mon rôle consistait à transmettre aux élèves les valeurs et le savoir pour qu’elles assurent au mieux leur rôle une fois le cours terminé. »<br />
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Mais qu’est-ce qui a poussé cette adolescente passionnée par la danse à renoncer à une si belle opportunité ? « L’une des raisons était de pouvoir donner à mes parents fierté et satisfaction. ». N. est la petite dernière de parents rescapés de la Shoah après un frère et une sœur plus âgés de respectivement quinze et sept ans. « J’ai voulu leur assurer qu’ils étaient chez eux en Israël, qu’ils avaient une armée qui veillait sur eux, qu’ils étaient parties intégrantes de ce pays. ». <br />
Quand elle termine son service militaire, elle est convaincue de deux choses, elle sait danser et elle aime enseigner. Elle passe donc le diplôme qui lui permettra d’être professeure et commence à travailler avec des enfants. « Les petits se lancent plus facilement, ils n’ont a priori aucun frein. Le mouvement passe par le corps avant de passer par la tête. Chez les adultes, c’est l’inverse. Ca n’est pas plus facile, le défi est simplement différent. »<br />
<br />
Puis elle décide de compléter sa formation en devenant thérapeute du sport. Elle travaille avec les sportifs pour prévenir les blessures mais également avec les athlètes blessés pour les aider à retrouver leurs capacités. « Il fut un temps où je donnais des cours à une équipe de foot. » Je l’imagine, la danseuse fluette au milieu des hommes en maillot et le tableau me fait sourire. « Tous les samedis soirs, avant leur entraînement, ils savaient qu’ils ne pouvaient pas m’échapper ». Elle sourit aussi.<br />
Depuis deux ans, elle dirige les cours pour enfants des Studios P.. Dans quelques mois, elle sera diplômée de psychologie et business. « Mais ça n’est pas pour quitter le domaine de la danse, au contraire, c’est pour élargir mon champ d’action. »<br />
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Plus tard, elle veut « une famille, des enfants » et puis « ouvrir sa propre école de danse » où l’objectif sera avant tout « d’assurer aux élèves, de tous âges et de tous niveaux qu’ils sont entre des mains professionnelles. ». Elle veut offrir à ses futurs élèves la richesse et la diversité de l’enseignement qu’elle a eu la chance de recevoir.<br />
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Alors N., une Israélienne comme les autres ? « Nous sommes un tout petit pays et les gens, ici, sont talentueux. Dans tous les domaines. Je pense que la qualité la mieux partagée chez les femmes, c’est l’assertivité. Elles se lancent et obtiennent ce qu’elles veulent. » Elle dit qu’elle aussi, elle est comme ça. N. n’a que trente-et-un ans mais dans ses grands yeux bleus, on lit la sérénité. A moins que ça ne soit la sagesse.</div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-11625782105327500802010-11-17T21:51:00.000+02:002010-11-17T21:51:37.845+02:00DépartsM. m’a écrit l’autre jour et je n’ai pas tout de suite voulu comprendre ce que son mail me disait. Il parlait du départ de R. et j’ai d’abord pensé qu’il s’agissait de quelqu’un d’autre. Et puis évidemment qu’il s’agissait d’un départ à l’étranger. Pas d’un départ vers l’au-delà.<br />
L’idée que R. ne soit pas de ce monde me bouleverse. Pas seulement parce qu’elle me renvoie à mes propres angoisses. Non, sa disparition m’a retournée parce que je relis encore ses mots espérer qu’il s’en sortira. Je réentends S. me dire qu’elle a pris un café avec lui et qu’il est reparti sur de nouvelles bases. La mort de R. me bouleverse parce qu’elle signifie une fois pour toutes qu’on ne peut rien faire contre la maladie et le destin. Ils ont voulu sa peau. Son amour de la vie, son enthousiasme, sa force de caractère n’y ont rien fait. Ils ont peut-être allongé sa vie de quelques mois. Mais au final, son nom est inscrit sur la tombe d’un cimetière parisien. Et ses proches le pleurent. <br />
La pensée de sa copine seule, de ses parents le cherchant ou de ses amis le regrettant me donne la nausée. Pourquoi lui ? Pourquoi lui ? Pourquoi si tôt ? Pourquoi comme ça ? <br />
R., ton départ nous bouleverse et j’ai passé des heures, hier, à chercher dans mes souvenirs et dans mes photos ton visage et tes mots. Peut-être pour oublier que tu n’es plus. Peut-être pour nier ton départ comme les réminiscences d’un cauchemar au réveil.<br />
Et puis j’ai réalisé que tu étais sur cette photo que j’ai affichée il y a des années dans ma chambre d’enfance chez mes parents. Là, avec d’autres, au milieu des autres. Il y a quelques années, quand on était tous encore à égalité. Quand tu étais en bonne santé. Que les gens t’aimaient ou te détestaient. A l’époque où on avait tous la vie devant nous.<br />
En tout cas, c’est promis, tu m’auras donné une bonne leçon. Dans la difficulté, je me souviendrai toujours de ta force de caractère. Et des très belles choses que l’on m’a dites de toi. M. t’aime beaucoup. Et M., tu sais, c’est un mec de confiance.Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-40750587584647662442010-09-09T12:11:00.001+03:002011-03-28T11:56:07.208+02:00So Far* : début d’année à Paris<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><object height="385" width="480"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/iB-ao_cLGJM?fs=1&hl=fr_FR"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/iB-ao_cLGJM?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object><br />
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Le dessin des immeubles sur le ciel gris est le même qu’il y a un an. Mais aujourd’hui, il me semble encore un peu moins familier qu’il ne l’était en septembre dernier. Je me suis éloignée. J’ai vécu chez moi ailleurs pendant ce temps et Paris, toujours aussi belle, est devenue encore un peu plus étrangère.<br />
J’étais très ambivalente à l’idée de quitter Tel Aviv. Ma sœur rentrerait avec moi pour rester à Paris. Cette fin d’année avait un goût de définitif et ça me foutait le cafard. En même temps, j’attendais ces vacances avec impatience. Retrouver le reste de ma famille. Passer du temps avec G. Déambuler dans les rayons des librairies. Aller au cinéma. Entendre parler français. Mais ce départ avait aussi le goût des grandes décisions. Il me rapprochait du moment où je devrais certainement abandonner Tel Aviv. <br />
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Et puis j’ai décidé que ce serait pour plus tard.<br />
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Aujourd’hui, nous sommes réunis, mes parents, mon frère et ma sœur, alors que nous ne l’avons pas été depuis un an. Alors l’heure n’est pas à la projection. L’heure est aux traditions. <br />
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Hier, en préparant des crumbles et des sablés « parve », j’ai pensé à l’air de fête qui devait régner à Tel Aviv. Aux rues encombrées de charriots plein de commission, aux magasins où se précipitaient ceux qui n’avaient pas encore acheté de cadeaux. J’ai pensé à la chaleur. J’ai pensé au studio fermé pour trois jours. J’ai pensé au fait que tout un pays allait fêter Rosh Hashana. Et puis j’ai pensé que je serai certainement partagée entre Israël et la France encore longtemps. Pourtant on m’avait prévenue. De ne pas étaler ma vie entre deux pays. Ma rencontre avec G. en a ajouté un troisième.<br />
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Nous étions dix-neuf à table et ma mère avait disposé une très jolie table. Des petits bols blancs remplis de grains de grenade très rouges. Des blettes. Des figues. Des quartiers de pommes. Des coupelles de miel. Pour que l’année soit douce. Pour que nous soyons en bonne santé. Pour que nous réussissions dans ce que nous entreprendrons. Pour que nous nous mariions. Pour que nous tombions enceinte. Pour que nous prenions les bonnes décisions.<br />
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*<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Habanot_Nechama">So far - Habanot nehama.</a> Magnifique.</div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1901280010149281351.post-22398501051673879272010-09-01T20:19:00.003+03:002011-03-28T11:55:25.736+02:00Je voulais* : rentrée de septembre<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><object height="385" width="480"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/sL6cxOm6wzU?fs=1&hl=fr_FR"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/sL6cxOm6wzU?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object><br />
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<span style="color: #3d85c6;">Avec le mois de septembre :</span><br />
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• Les enfants repartent sur le chemin de l’école. Le jour de la rentrée, certains sont déjà en retard.<br />
• Le matin, les embouteillages commencent en bas de la maison parce qu’il y a une école primaire au coin de la rue et deux écoles maternelles avant de rejoindre la rue A.<br />
• Les mêmes petites filles qui ont grandi pendant l’été traînent derrière elle d’énormes sacs à dos Bratz et les mêmes petits garçons qui auront un peu moins grandi porteront sur leurs petites épaules les lourds cartables Batman.<br />
• Les mères commencent à préparer les repas de fêtes**<br />
• Les filles aident leurs mamans en poussant le caddie.<br />
• Le supermarché à côté du bureau ouvre 48 heures d’affilée.<br />
• L’effervescence de la rentrée scolaire se distille dans les vacances si proches. <br />
• La prof de danse tourne encore sa bague de fiançailles autour de son annulaire. Et nous lui souhaitons toutes d’être bientôt maman.<br />
• B. a quitté le pays et pour discuter avec lui, il faut faire attention au décalage horaire et puis composer l’indicatif approprié, le raccourci du téléphone ne marche plus.<br />
• Ma petite sœur aussi. Et personne ne nous demandera plus à la caisse si nous sommes jumelles.<br />
• Plus que quelques jours avant de prendre l’avion. Rentrer à la maison. Pour quelque temps.<br />
• Ensuite, je reviendrai. Les choses seront différentes<br />
• L’heure des grandes décisions approchera. Un peu plus avec chaque jour de septembre.<br />
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<i style="color: #3d85c6;">* Ratsiti - jolie chanson de rentrée de Dor Daniel.</i><br />
<em><span style="color: #3d85c6;">** En septembre, ce sera la période des fêtes juives : Rosh Hashana, Kippour, Souccot.</span></em></div>Ananimhttp://www.blogger.com/profile/07113661510191571569noreply@blogger.com0