jeudi 31 mars 2011

La chimie de Google

Alors ça, un Google qui réveillent les souvenirs des TP de physique-chimie, en blouse blanche, dans la salle du fond. Quand on jouait à se faire sortir du cours l'un l'autre et que l'on déclarait le dernier resté gagnant.
Quand on s'aspergeait avec des pipettes à eau.

Un Google à la mémoire de Robert Wilhel Bunsen et à son bec Bunsen :)

mercredi 30 mars 2011

Sunrise, Sunset* : ses vacances un peu particulières



« Nous aussi d’ailleurs on se sépare pour deux semaines. »  On s’est toutes regardées. Et puis un murmure a
couru dans la salle d’une bouche à l’autre. Entre étonnement et joie, contrariété et surprise. Et les mots ont couru jusqu'à moi.
«  Elle se marie. »
Alors voila, N. nous a regardées avec ses grands yeux et elle a dit « merci, merci » aux « Mazal tov » qui résonnaient dans la salle.
Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire. En fait, je n’ai pas pu m’empêcher d’être heureuse. Pour elle. Pour moi.
Pour nous toutes.
Ensuite je l’ai regardée longtemps en me demandant ce qu’elle pensait et puis aussi ce qu’elle ressentait a la veille de son mariage. Et j’ai eu l’impression que moi, je serai plus nerveuse, moins sereine.
Mais N. est comme ca, elle a toujours l’air apaisé.
Quand le cours s’est terminé, je suis allée la féliciter et quand elle m’a remerciée, j’ai senti que son sourire était sincère. Parce qu’elle savait que moi aussi. Bientôt. Et j’ai repensé au jour où nous avons comparé la taille de nos bagues. Comme des gamines.
J’ai poussé la porte en verre en souriant.
Et je me suis demandé comment je pouvais être heureuse pour une fille qui n’est même pas une amie.
Quelques pas plus tard, j’ai eu trouvé la réponse.
En allumant son iPod, A. m’a demandé comment nous allions faire pendant deux semaines sans elle. Elle avait
l’air aussi contrariée que moi. Et on a rigolé en se demandant comment on ferait quand elle tomberait enceinte.
J’ai avancé.
Et derrière moi, j’ai entendu une voix avec un accent américain très prononcé expliquer « non mais c’est vrai ; je l’adore. En fait, rien que la regarder, c’est un plaisir. Elle est tellement gracieuse. »
J’ai souri.

*Titre magique de la chanson du mariage de la première fille dans la comédie musicale « Un violon sur le toit »

lundi 28 mars 2011

Avec le temps* : Partir, revenir



Prendre notre rencontre comme une chance.
Te regarder différemment.
Te regarder en me demandant.
Chercher dans tes gestes la maturité.
Chercher dans tes paroles les valeurs qui dictent tes décisions.
Penser que peut-être et en fait non.
Penser que certainement pas et en fait si.
Observer ton sourire quand tu caresses mon ventre.
Et toujours me demander si as deviné.
Oublier que l’on ne se connait pas vraiment.
M’accrocher à tes yeux rieurs.
Espérer que tu seras peut-être prêt.
Formuler à l’infini le secret qui se cache en moi.
Le dire a haute voix le matin face à mes yeux cernés.
T’attendre le soir jusqu’à sentir que le jour est arrivé.
M’approcher de ton oreille pour enfin te dire.
Retenir ma respiration.
M’endormir.
Me réveiller dans une maison vide.
Réaliser que tu n’es plus la.
Penser que tu reviendras.
Recevoir ta lettre.
Comprendre que finalement pas.

(Variation sur l'exercice " Partir, revenir" proposé sur le blog Chevalier des touches animé par l'écrivain Martin Winckler)
*Reprise par Aviv Geffen de la chanson "Avec le temps" de Leo Ferré

dimanche 27 mars 2011

Ce n'est pas une chanson d'amour* : premier jour de printemps



Vendredi après-midi, dans la grisaille pesante, nous avons presque ri au nez de celle qui nous promettait que ma sœur avait choisi le bon week-end pour venir me rendre visite parce que c’était juste le début du printemps. Pourtant, elle avait raison, le samedi fut merveilleux.
Epuisée par les exercices de la veille, S. et moi avons pris, comme de grandes enfants, les mains maternelles pour nous diriger, dans la rue Sheinkin ensoleillée vers le restaurant Orna and Ella**.
La, sur la terrasse ombragée, nous avons tiré un peu la table pour qu’elles profitent au mieux du soleil pendant qu’une famille partageait à la table voisine shakshuka et viennoiseries en nourrissant les bébés de beignets de patates douces  écrasés dans une sauce a la crème et a l’aneth. Sur la table où se reflétaient les ombres dansantes des feuilles de l’arbre qui surplombait le jardin, nous avons grignoté des olives aux teintes variées en attendant pain perdu, croissant à la feta et toast pimenté.
Ensuite, nous avons mangé en riant des mystères de la génétique et nous avons été un peu tristes en pensant que le soir même, elles seraient dans l’avion et que les serveurs de cet endroit, incroyablement séduisants étaient vraisemblablement tous gays.
En descendant les petites marches de la salle blanche pour rejoindre la rue, nous avons conclu que la décoration minimaliste – ampoules quasi-dénudées aux murs – ne gâtaient pas la magie de l’endroit et y participaient meme peut-être.
Nous avons marché dans les rues désertées du marché qui nous ont menées a la plage où le vent flirtait délicieusement avec le soleil. Nous n’étions pas les seules a avoir eu l’idée de profiter de cette première journée de printemps pour nous réchauffer de l’hiver sec trop vite passé.
En sirotant des boissons sucrées, nous avons parle de dérives de Facebook, des réussites Internet. De l’avenir devant nous.
Nous avons fini la journée en marchant vers Yaffo où nous avons encore admiré l’extérieur de l’endroit où nous allons nous marier G. et moi. A la fin de l’été.


*This is not a love song, chanson sensuelle de Nouvelle vague
** Le film "Bubble" avait ce café pour décor

jeudi 24 mars 2011

Google vintage : célébrer la magie


C'est un joli costume que porte Google aujourd'hui en l'honneur de Harry Houdini, célèbre prestidigitateur.
Réminiscence des ambiances colorées et deguisées qui ont envahi les rues d'Israël la semaine dernière pour Purim...