Il y a quelques jours, en démarrant la voiture, j'apprenais de la voix du présentateur du matin sur Galgalatz l'incroyable nouvelle: Gilad Shalit allait être libéré.
Pendant cinq ans, c'est le coeur serré que j'ai vu se succéder dans ma boîte mail ou sur mon profil Facebook le compte infernal des jours de captivité de Gilad Shalit.
Diaporama de photos de lui enfant, photocopie de sa carte d'identité française, clip de politiques expliquant pourquoi la libération de terroristes contre le retour de Gilad était acceptable, chaises vides aux tables des restaurants, chaises de bars vides dans les soirées alcoolisées. Gilad était parmi nous. Toujours.
Et l'idée de ses parents qui remuaient ciel et terre parce qu'ils savaient que leur fils était vivant quelque part à quelques kilomètres de Tel Aviv torturait les esprits.
C'est donc avec une joie émue que j'ai accueilli la nouvelle, partageant mon enthousiasme avec les rares collègues qui travaillaient par ce matin de veille de fête de Souccot.
Et puis, aujourd'hui, doux-amer, le prix à payer. La libération de terroristes. L'infâme idée que des gens qui ont pensé des attentats abominables sortent de nos prisons, le coeur léger. La douleur des familles qui ont perdu un enfant ou un parent. La vertige de ceux qui ont perdu une famille.
Et face à eux, Noam Shalit, vieilli, défendant avec ferveur, sa seule raison de vivre, le retour de son fils.
Mais quoi alors ?
Où est la paix ?
Où est le soulagement ?
Quel pays peut véritablement envisager de déchirer l'opinion publique de cette manière. A. me l'a bien dit, son copain pense que c'est du grand n'importe quoi. Ni moins Ni plus.
J'ai le coeur serré.
Et je partage l'espoir doux-amer que Gilad soit demain parmi nous autant que je souffre de l'injustice de savoir ces bourreaux libérés.
Une question naïve parmi d'autres mais vraiment:
Jusqu'à quand ?
Pendant cinq ans, c'est le coeur serré que j'ai vu se succéder dans ma boîte mail ou sur mon profil Facebook le compte infernal des jours de captivité de Gilad Shalit.
Diaporama de photos de lui enfant, photocopie de sa carte d'identité française, clip de politiques expliquant pourquoi la libération de terroristes contre le retour de Gilad était acceptable, chaises vides aux tables des restaurants, chaises de bars vides dans les soirées alcoolisées. Gilad était parmi nous. Toujours.
Et l'idée de ses parents qui remuaient ciel et terre parce qu'ils savaient que leur fils était vivant quelque part à quelques kilomètres de Tel Aviv torturait les esprits.
C'est donc avec une joie émue que j'ai accueilli la nouvelle, partageant mon enthousiasme avec les rares collègues qui travaillaient par ce matin de veille de fête de Souccot.
Et puis, aujourd'hui, doux-amer, le prix à payer. La libération de terroristes. L'infâme idée que des gens qui ont pensé des attentats abominables sortent de nos prisons, le coeur léger. La douleur des familles qui ont perdu un enfant ou un parent. La vertige de ceux qui ont perdu une famille.
Et face à eux, Noam Shalit, vieilli, défendant avec ferveur, sa seule raison de vivre, le retour de son fils.
Mais quoi alors ?
Où est la paix ?
Où est le soulagement ?
Quel pays peut véritablement envisager de déchirer l'opinion publique de cette manière. A. me l'a bien dit, son copain pense que c'est du grand n'importe quoi. Ni moins Ni plus.
J'ai le coeur serré.
Et je partage l'espoir doux-amer que Gilad soit demain parmi nous autant que je souffre de l'injustice de savoir ces bourreaux libérés.
Une question naïve parmi d'autres mais vraiment:
Jusqu'à quand ?
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